dimanche 4 août 2019

la poésie du bain

Pierre Bonnard 1867-1947
lumières et couleurs éclatantes sur des scènes intimes
Joann Sfar 1971-
de petit vampire à l'eau du bain en attendant Bon art..
une œuvre foisonnante
il peint, il écrit, il dit et mange des sardines de l'espace, et de la soupe au cacart
Nous avons commencé notre été début juin sous le signe du bain, arrivé à Copenhague, le musée de sculptures de la capitale ouvrait son exposition de la saison consacrée à Pierre Bonnard.
  Nous avons visité ce musée extraordinaire, mais pas de trace de bain, en sortant un gardien nous dit : " revenez ce soir, c'est l'inauguration !"
L'idée de rentrer dans l'exposition en passant par une salle de bain, me traverse l'esprit.

Nous nous sommes régalés de sa peinture très vivement colorée, de la détente qu'inspire son travail, le bain comme une plongée dans soi, à la recherche d'un apaisement, de calme, de se sentir presque flottant dans l' intime et l'érotique.

Une belle partie de l'été s'inscrit dans un parcours des lacs en Suisse. Les bains, nous auront rafraichi dans des lacs comme des immenses baignoires, l'eau tranquille dans un écrin de montagne nous aura tutoyée.

 La fin de l'été est marquée par la truculence des dessins et peintures de Johann Sfar dont toute une partie de l'exposition du cartoon muséum de Bâle est consacrée à la reprise des œuvres de Bonnard.

Deux jeunes femmes sont immergées à demi dans la fontaine de la rue du musée, elles se rafraichissent en maillot de bain dans la ville, puis sortent de ce bain surprenant, pour prendre le soleil sur la margelle dans des poses symétriques, sont-elles des sirènes jumelles ?

La ville de Bâle nous offre pour les beaux jours une expérience sensuelle !





sculpture Francine Stentz

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