La lumière du printemps de ce début mai vient nous aider à fabriquer de la vitamine D. Prendre le soleil ne signifie pas se reposer sur le bord sableux, agrémenté du ressac, et d'une perspective sur l'immensité du monde. Mais avec Lou et Léo de partager du temps, à la découverte des vallons et villages, crêtes arides et agréables forêts.
Notre location se situe sur une pente escarpée de la rivière le Loup. Le planché de cette maison dont le terrain est gagné sur la pente, penche vers la rivière. Résister à l'attirance du loup...Le chemin pour y arrivé est pentu et pourvu d'un lacet en épingle à cheveux. Pour relier la route à la maison, il faut transformer les chevaux de notre voiture en mulets, moins craintifs des escarpements montagneux.
La terrasse, bien exposée, à la lumière, l'est aussi à la verticalité des lieux, sans attentions à la sécurité. La vie en plein air, les ballades à partir de notre gîte seront réduites, l'usage de la voiture sera nécessaire pour trouver des "points de chute" plus accueillant.
Quelques villages touristiques encombrés de boutiques clinquantes et galeries et d'autres plus authentiques, à la beauté plus discrète deviendront nos trésors.avec les paysages taillés par le Loup. Au bord de la rivière, nous avons trouver du sable à manipuler, modeler et des bâtons, des feuilles pour faire des bateaux. Les cascades à la force tapageuse ont fait contraste avec les petits ruissellements gracieux.
Tous les jours faire la sieste, petit bonheur du temps des vacances. Et un peu de temps à la cuisine, mais attention pas trop de rêverie, la faim des petits ventres est présente avec régularité. Blanquette de queue de lotte ail des ours d'Alsace,ratatouille aux olives de provence panisse grillée, saucisses viennoises de chez Edel salade de pomme de terre ; conjugaison de quelques produits locaux d'ici, Alsace et Alpes maritimes. Papille, tu nous chatouilles ?! Papy j'ai faim !
Nous avons aussi emmené de la lecture pour Lou et Léo : une histoire d'un papy avec une barbe qui pique, et celle d'un lapin qui fait des bêtises.
Et les petites voitures"majorettes" ont manqués à plusieurs reprises de nous faire chuter.
Transformer la table de salon en tunnel pour parcours de motricité, le chemin de promenade en salle de gym, les fontaines en jeux d'éclaboussure ou de rafraîchissement, ou autres inventions fluides, mais en tout cas en repère de petites pauses.
Mettre les casquettes, sourire aux passants, suivre les animaux domestiques et les ruelles bordées de maisons anciennes, d'odeur de violettes ou de fleurs d'oranger...
Esprit du sud, trésor du vallon du Loup et de ses villages en bordure ou perchés. L'eau y est un trésor, Il y a à peine 15 ans que le hameau de Saint Barnabé est desservi par l'eau courante, fin du rationnement, après avoir traversé le plateau, entre les tas de pierres blanches et les murets, ne pas rater quelques très belles floraisons sur le sentier par les "vignes" depuis Courmes.
Lou s'est fait mal, il a pleuré et en pleurant il a appelé sa "maman", Francine l'a pris dans les bras, Léo a regardé et écouté Lou et s'est mis à pleurer à son tour en appelant "papa" !
Beauté et simplicité des échanges, initiation au tragi-comique et, en restituant cette scène de la vie quotidienne, nous étayons la fierté des deux parents.
Nous n'avons pas répondu à toutes les questions " pourquoi ?" de Lou, mais parfois si, ou partiellement. Nous avons écouté Léo avec bienveillance pour les "encore" même si parfois la réponse est "ça suffit".
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