La montée au Haut-Koenigsbourg se fera dans une ambiance humide, mais l'accueil au son du violon, par des lutins géants, nous réjouit. L'artistique, le fabuleux, l'historique et le pédagogique de ce jardin sous muraille est bien mis en valeur, par l'animation. Nous nous prêtons au défit de retrouver une plante grâce au touché : dans un long sac en tissu, une feuille est glissée, que la guimauve est douce, et la fougère rêche. Le carré des légumes feuilles a attiré mon attention et m'inspire une bonne soupe verte, mais irons-nous jusqu'à manger les tiges de "maggi" en gratin?
Le jardin des délices d'Orschwiller village n’existe pas, en plus les cerises sur les arbres à proximité n'étaient pas tout à fait mûres. Les jardiniers ont dû s'endormir et les journalistes n'ont pas vérifié.
Le village de Saint Hippolyte, avec un petit clin d'oeil à la maison historique des grands parents de Francine ; sans tapage nous laisse découvrir un petit coin "magique" avec des plantes de sorcières, d'autres médicinales, des légumes racines et des légumes feuilles, bien paillé et bien sur-élevé dans de rustique mais plaisant carré.
Ribeauvillé, puis Kaysersberg reçoivent notre traversée touristique, avant de rejoindre à nouveau Ingersheim où un jardin de particulier ouvre ses portes au public, à la mi-ombre, avec ces sentiers pavés de rondins, un belle roue à aube, une conception de jardin chaleureux qui met l'accent sur le partage de la fraîcheur tant musicale que visuelle.
La polyphonie des jardins, nous a fait mêler quelques efforts, pour un week-end sport et "culture" comme nous les affectionnons, avec 140 km de vélo et 20 de train.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire