lundi 21 octobre 2024

Douceur de courges

Invitation au voyage, avec le légume le plus important de notre jardin, et simplement avec une langueur toute végétale, certains spécimens trouvent le moyen  d'aller croitre chez notre voisine. Le légume permet l'évasion.

Certains passent à l'orange.

Beaucoup finissent en soupe.


Une "Sucrine du Berry", sera choisie pour le souper du vendredi format intimiste  à 5, l'entrée du repas de midi du dimanche format à 17.

Elle a poussé tranquille au jardin, son plan était paillé avec de la toison de brebis. La plus grande casserole en inox de la maison l'accueillera après une sérieuse douche, une mise en quartier physique et l'épluchage d'usage avec l'attention à la protection de sa propre peau pour enlever la sienne. Potage comtesse du Berry, fait un clin d'œil aux choux fleurs, et son velouté "du Barry" mais  n'ira pas avec le poireau se faire revenir. La courge  ira seule, avec l'huile d'olive. De l'eau à niveau du légume et la cuisson est lancée, avec une poignée de sel.

Mixage et transport en carrosse de co voiturage, réchauffage à l'arrivée et agrémentation avec des graines de cajou grillées à l'ail noir, et une bonne cuillère de pesto d'orties fraiche, cueillette  du matin. Ortiland et Courgikistan ont des frontières communes. Cueillette de sommités d'ortie, tri lavage et essorage puis 30 secondes de bain dans l'eau frémissante  au départ; Plongeon dans l'eau froide, les orties restent vertes, elles sont mixées avec des tomates émondées, de l'huile d'olive et des graines de cajou, un peu d'ail frais et du sel. L'ortie devient vite noire, je rajoute une belle couche d'huile sur le pesto, pour qu'il se garde un peu.  


Sur la table du dimanche, il y aura une tartine de graine de courge grillée sur du fromage frais, puis une assiette de soupe avec un dessin d'huile de pépins de courges grillés venue d'Autriche.

Avec les courges,  votre repas peut être une montée en carrosse. 


vendredi 11 octobre 2024

Parfums d'automne

pour les sauces cet hiver
cantharella tubaeformis

 La place de la forêt dans ma part de nourriture sauvage est importante, pas nécessairement de manière quantitative, mais pour le bonheur de la recherche, de la trouvaille et de sa mise en valeur pour la cuisine. La foret reste nourricière pour moi, et je ne suis pas chasseur.  Avec ma petite récolte de chanterelle en tube, et de quelques cèpes en bouchon, j'ai aussi ramassé des châtaignes.

J'adore l'esthétique des champignons, cette fois ci éclairé par au dessus, chapeau translucide et lamelles directionnelles pour les ombres. Champignons du hêtre, bordé ici par un houx.

Pour l'éclairage tamisé


Pour la surface rugueuse, version terrienne d'un organisme sous marin ?



Comme un mille feuilles
"Je suis pied noir" et alors !



meringues sur bavarois de coquelicot,
 le dessert des rennes qui s'envolent