dimanche 5 août 2018

ode aux nuages, comme une poésie du ciel


fondation Schneider Wattwiller,

Orthèse en vapeur d'eau,
quelque part une 2cv géante est poursuivie par deux caniches,
quelqu'un arrive, et un courant d'air le transforme en  sabre...
Les mots misérables donnent de la mémoire aux nuages.
L'interet pour l'ennui est rempli de nuages à observer.
L'ennui avec un ciel bleu n'a pas de prise.
Les yeux dans les nuages n'éclairent que notre propre matière grise, c'est une promesse de douche.
Un nuage ça respire, un souffle le fait voyager.
L'eau légère se promène, l'eau lourde tombe sans miracle, les éclairs sont royalistes.
Peut-être parce qu'il foudroient !
les traqueurs de nuage finissent sous l'eau. L'alcool les tempère.
Ceux qui les aiment mettent  du lait dans du thé noir.
L'arrivée des nuages sème l'eau des espoirs. le temps d'un nuage, s'habille.
L'amour d'un nuage peut-être un coup de foudre. Des kidnappeurs de nuage oeuvrent actuellement à Wattwiller, faites un détour ! Un drapeau azur parsemé de nuages fait signal à partir du territoire de l'exposition 


Guy Holder


les nuages respirent, ils font la sieste, comme un coussin de rêve

les amis rêveurs diurnes, qui se régalent de l'observation des nuages, rencontrent les rêveurs nocturnes qui se délectent des mers de lune.
le hublot découpe une lune en nuance de gris

des nuages noirs comme une colère de bande dessinée

allumer un bout de nuage en tirant sur la pluie c'est possible ici !

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